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Risque de VIH, utilisation de la PrEP et normes de PrEP en Belgique

Bref résumé 

En Belgique, les hommes et les femmes trans qui ont des rapports sexuels avec des hommes sont les plus vulnérables au VIH et pourraient particulièrement bénéficier de la PrEP. Pour connaître l’écart entre les personnes qui pourraient bénéficier de la PrEP et celles qui en bénéficient réellement, nous déterminons le nombre d’hommes et de femmes trans les plus vulnérables au VIH, le nombre de ceux qui souhaitent utiliser la PrEP et ceux qui l’utilisent déjà. Afin d’obtenir ces données, nous menons un ‘Web based Respondent Driven Survey’ (enquête en ligne) auprès de 1000 personnes. Pour découvrir pourquoi il existe un écart, nous analysons les normes relatives à la PrPE en réalisant des entretiens approfondis.

 

Chercheur principal junior: Estrelle Thunnissen
Superviseurs: Edwin Wouters, Veerle Buffel & Caroline Masquillier

Pourquoi cette recherche?

Parmi les Belges, les hommes et les femmes trans qui ont des relations sexuelles avec des hommes sont les plus vulnérables au VIH. Plusieurs options de prévention sont désormais disponibles en Belgique, la PrEP étant l’une des plus récentes. La PrEP a un grand potentiel pour limiter la propagation du VIH. Cependant, pas toutes les personnes vulnérables à la contamination par le VIH utilisent la PrEP, et certaines personnes qui l’utilisent ne sont pas considérées comme vulnérables selon les normes officielles. Cette situation est appelée le fossé de PrEP. Notre paquet de travail est spécialement conçu pour déterminer l’ampleur de ce fossé et les raisons pour lesquelles il se produit.

 

Il existe de nombreuses explications au fait que les personnes vulnérables au VIH ne prennent pas de PrEP. Peut-être préfèrent-elles les préservatifs, ou ne considèrent-elles pas encore la PrEP comme une option de prévention ‘normale’, ou pensent-elles qu’elle ne leur est pas destinée, ou que les gens les jugeront pour l’avoir prise, etc. Nous voulons savoir comment les normes des hommes et des femmes trans qui ont des rapports sexuels avec des hommes sont liées à l’écart entre la PrEP et la réalité.

 

Si nous connaissions l’ampleur du fossé et les raisons de son existence, nous pourrons conseiller le gouvernement et des cliniques sur la manière de fournir des soins de santé sexuelle qui réduisent autant que possible la propagation du VIH. Par exemple, en changeant les critères de personnes considérées comme vulnérables au VIH et qui peuvent obtenir une ordonnance, les personnes qui sont remboursées et les lieux et la facilité avec laquelle on peut obtenir la PEP.

Nos principaux objectifs

Comment cette recherche sera-t-elle menée?

Résultats et réalisations attendus